Je tiens à remercier Hazgha-Kajgul qui m'aura bien aidé pour mon BG
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Histoire de Kazhal :
Dans une ferme à l’herbe d’un vert parfait, vivait un hastane. Il avait pour prénom « Luctor » et s’occupait ce jour là, comme tous les jours à vérifier que les sillons ce son champs, étaient bien droit.
Il était d’une taille assez commune pour les gens de sa race, d’environ 1m80, il avait une forme bâtie pour les travaux difficiles et physique, avec des épaules larges, des bras et avant bras assez développé pour pouvoir couper du bois pendant deux heures sans s’épuiser. Son visage n’était pas sans charme et de profonds yeux bleus étaient encadrés par des cheveux blonds cachant ses oreilles.
Luctor avait une particularité, il n’aimait pas ce qui n’était pas parfait, ce qui pour lui voulait dire que tout devait être soit rond soit linéaire, pas de courbe à demi formé ni de formes artistiques douteuses. Sa voisine Sofia lui avait déjà souvent reproché, mais Luctor pensait que c’était plus un prétexte pour qu’ils puissent se parler, qu’un véritable défaut. Car quel défaut peut-il y avoir, à vouloir que tout soit parfait ?
Mais ce jour là, Luctor avait un souci, un pressentiment, un doute affreux, équivalent à celui lors d’un départ pour une grande chevauché, d’avoir oublié quelque chose. Etrange pour Luctor que d’avoir un tel ressentiment, lui qui était si bien organisé, tout était en ordre de sa maisonnée, il l’avait vérifié plus d’une dizaine de fois depuis le début de la matinée. Mais alors qu’est ce qui pouvait donc bien le tracasser autant ?
-Ave Luctor, comment vas-tu donc aujourd’hui ? fit une douce voix derrière Luctor, le faisant se retourner en souriant, -Ave Sofia, encore une fois t’as venue fait s’ouvrir les fleurs de mon champs. Dit-il en remarquant la lueur passagère dans les yeux de Sofia. –Cela m’étonnerait, le blé n’a pas encore comme propriété de s’ouvrir au soleil, et je ne vois rien d’autre comme plante qui puisse pousser dans un champ aussi bien entretenu. – Voila que tu prends encore mon compliment en défaut, dit-il embarrassé, quel est la raison de ta venue ? Ta mère chez toi veut que je lui rende un service ?! Dit-il rapidement d’une voix pleine d’espoir.
-Non ! Rebondit la si enviable voix de Sofia, mais je me disais que tu aurais put cesser pendant un instant de redresser ces interminables sillons que tu as dans ton champ et que l’on aurait put se faire une ballade en cheval. J’ai un peu de temps à moi aujourd’hui je voulais en profiter pour le passer avec toi. Le pauvre Luctor en fut si estomaqué qu’il en perdit le brin de paille qu’il gardait depuis deux jours et demi déjà au coin de la bouche, comme le faisait son père et son grand-père quand ils allaient travailler dans les champs. Sofia remarqua en pouffant de rire son air pantois et si amusant.
Il n’en avait pas fallut plus pour convaincre Luctor qui courait vers ses deux chevaux de traits pour les harnacher et s’équiper convenablement pour une chevauchée, sans oublier bien sur de ranger très convenablement le matériel réservé au travail des champs.
Il partir peu après à travers les vastes prairies qui entouraient l’endroit d’une atmosphère puissante d’envie de ne faire qu’un avec la nature.
Au détour d’un virage, les deux jeunes personnages restaient cote à cote dans un silence installé depuis assez longtemps déjà, pour qu’une gène remplace le sentiment de volupté ressentit jusqu’alors par les deux cavaliers.
-Tiens regarde ! Un Lapin gris, suivons-le ! dit-elle en poussant son cheval derrière l’animal effrayé. Luctor qui n’avait plus aucun sujet intéressant à partager avec Sofia fut content de l’irruption de l’animal. Cependant, le sentiment qu’il avait depuis le matin revint en lui empoignant les tripes. –Attends Sofia fait attention ! Cria-t-il donc, mais Sofia ne l’avait soit pas entendu, soit pas écouté. Il fut donc forcé de la suivre en se mettant au galop à son tour.
Il n’était derrière elle que d’une dizaine de mètres, mais comme ils s’étaient fort aventurés, il ne connaissait pas le terrain qu’il aurait devant lui. La route déjà sinueuse, prit toute sa dimension avec la vitesse des chevaux, et Sofia commençait à disparaître de plus en plus de son champ de vision. Forçant sa bête à aller plus vite, il ne vit pas un nid de poule et son cheval ne put l’éviter à temps. Le tableau de la chute fut extrêmement violent, l‘animal avait une patte cassée, et Luctor s’était cogné violemment à la tempe en passant au dessus du col de son destrier.
Il ne fut malgré le choc pas assommé, mais un fort brouillard avait remplacé la forêt à ces yeux, et titubant alla d’un bras fébrile achevé son puissant compagnon de labeur, qui la patte cassé ne pourrait jamais plus marché sans boité fortement. Il tira donc son long couteau, qu’il gardait toujours a sa ceinture, et d’un seul geste trancha les veines du cou de la bête devenue folle de douleur.
L’attention qu’il avait porté à son geste, afin de ne pas avoir à faire souffrir plus encore son canasson, lui avait valut d’une giclé de sang qui finit de brouiller sa vue.
D’un coup, il se rendit compte qu’il n’entendait plus la course de Sofia et prit d’un affreux doute, courut d’un pas fébrile dans sa direction.
Deux virages plus loin, il la retrouva, et son pressentiment s’estompa, aussitôt remplacé par un goût amer d’horreur. Elle était allongée sur le ventre, les membres de son corps avaient pris un angle écoeurant et les yeux écarquillés de la victime, donnaient l’impression qu’elle criait encore.
Le choc de la vision fit tomber Luctor sur ses genoux, elle qu’il chérissait tant. –Pourquoi ! Pourquoi ! Pourquoi ! Répéta-t-il de plus en plus fort.
-Tu veux une réponse ? Tu veux savoir pourquoi je l’ai tué et pourquoi toi aussi tu vas mourir ? Prononçait une voix fluette et tordue qui semblait sortir de derrière chaque arbre qui bordait le chemin. Sursautant Luctor cria –Qui es tu ! Ou es tu que je puisse venger la femme que j’aurai dut prendre pour mère de mes enfants ! Sors de ta cachette que je puisse par la force de mes poings décoller ta tête de ton corps ! Hurla-t-il devenant de plus en plus fou de rage. –Ainsi donc, c’est comme cela que tu harangues celui qui va prendre ta vie, fol impuissant, je ne te donnerait aucune réponse ! Fit une voix qui devenait enfantine -Pas avant d’avoir nourri les charognards de ces bois !
A ce moment là, une forte leur apparut devant lui, et lui fonça dessus. –De la magie ! Se dit Luctor sans esquisser un geste tellement sa surprise était grande.
Allonger sur le sol, il gisait dans une posture tout à fait similaire à Sofia qu’il regardait tant qu’il le pouvait encore. Et sa vue sombrant de plus en plus dans le noir, voulait savoir POURQUOI !
-QUeCeque T c PaSséE, QUeCeqUe je sUis ?! fit le zombie se relevant lentement de terre en faisant claquer ses membres incertains de leurs capacités à se mouvoir. Il vit une forme humaine allongé à coté de lui et la regarda pendant un moment afin de comprendre qu’elle était cette chose étrange.
Puis sa curiosité pour toutes les choses qui l’entouraient fut plus forte et il commença à observer la nature qui se tenait là. Au bout d’un long moment, il vit une sorte de trouée au travers des bois ayant apparemment calcinée tout sur son passage. –MaIS QueCEqUe CelA ?
Mâchouilla-t-il, en remarquant sur le tronc d’un arbre de la sève coulé et commençant à former un mot – KAzhAl Je VoIS, KaZhAL Cé MoA ! Puis, content d’avoir appris une chose sur lui il se mit à courir d’une manière maladroite. Il s’arrêta soudain et regarda l’endroit qui l’entourait, apparemment, la chose qui avait troué les bois en le brûlant avait pris naissance ici, Cé De LA MAgeneRyI ? MoI AusSi VeU FèR dE leA MuAgIi !
Le zombie avait maintenant deux certitudes, son nom et ce qu’il ferait plus tard. Il partit après s’être réjouis de pouvoir déambuler tout simplement au détour de ces bois.
P.S : Mon zombie sera très fraternel et aura un caractère plutôt joyeux et sympathique.