[BG] Azurah; Le journal d'Alphonse

Nombre de messages : 2 Date d'inscription : 28/02/2009

Citation :

Journal d’Alphonse, page 10

Citation :: Cher journal,

Je suis si en colère que je n’ai rien à te dire!!!
*Le reste de la page était gribouillée*

Journal d’Alphonse, page 11

Citation :: Cher journal,

Je suis désolé pour hier. J’étais si en colère contre Zarah. Je ne l’aime pas, mais pas dutout! Elle est la plus méchante de toutes les petites filles! Si je pouvais, je l’étranglerais!

Le reste des pages étaient vierge. On pouvait tout de suite remarquer par la couverture qu’il était encore neuf. La jeune fille alla le poser derrière ses poupées, ses nombreuses poupées. Son étagère en était envahit. Une petite table au centre de la chambre sur laquelle était disposé un service de thé était joliment décoré d’une nappe en dentelle blanche. Devant une fenêtre un lit a baldaquin des plus somptueux. Assise sur celui-ci, la petite Zarah, une poupée assise sur elle, l’air innocent.

« Zarah! Le repas est prêt! »

Elle se leva doucement puis sorti de sa chambre, tenant sa poupée contre elle. On aurait pu facilement dire qu’elle vivait dans une luxueuse demeure, mais aussitôt la porte franchit, on vit tout autre chose. Des murs à la peinture défraîchit, des planchers qui craquaient aux moindres mouvements. Elle descendit les escaliers qui tenaient encore à peine pour finalement tomber dans la salle à manger qui faisait aussi office d’entrée et de cuisine.

Zarah prit place à la table. Elle jeta un regard haineux vers le petit Alphonse, son frère. Elle jeta ensuite un coup d’œil à la nourriture. Ses traits se froncèrent en une moue dédaigneuse.

« Je ne veux pas manger sa!
Monsieur Alphonse dit que c’est répugnant! »
*Dit-elle avec un sourire mesquin*

Elle agrippa sa fourchette, furieuse, puis cogna contre la table. Sa mère resta sans mot, visiblement exténué et aux bords des larmes. Du revers de la main, la petite fit flamber la nourriture. Un épais nuage noir s’empressa d’envahir la pièce alors que sa mère se précipita pour éteindre les flammes. Fourchette en main, Zarah se mit à pourchasser le petit Alphonse. Sa mère se hâta sur la jeune fille afin de la maintenir. Une lutte corps à corps s’en suivit. Le sol se mit soudainement à trembler, faisant craquer de part et d’autre la maisonnette délabrée. Au même moment, la petite Zarah, rouge de colère, tremblait de tout son être. Sa mère ainsi que le jeune Alphonse que Zarah avait finalement réussi a agrippé, finirent par perdre pied puis trébucha au sol, empilé l’un sur l’autre.

Tout s’estompa subitement, flammes et tremblements. La respiration haletante, la mère de Zarah se releva péniblement. Elle utilisa son tablier pour essayer les goute de sueurs qui perlaient sur son front, puis releva Alphonse. En posant le regard sur sa jeune fille, elle fit le constat tragique. Sa fille restait inerte au sol. Elle se pencha pour constater la chose puis en la retournant, la fourchette était enfoncé dans son crane, une coulisse de sang ruisselant le long de son visage angélique.

Sa mère resta sans émotions pour finalement finir par échapper un rire nerveux.

« Elle est enfin partie…Ha…Ha…Ha ha ha!... »

Le rire retenti de cette petite maisonnette délabrée par le temps ou seul une petite lueur éclairait celle-ci…

» Journal personnel, E. Hazaël.