Chapitre Un – L’éveil
Un étrange cauchemar hante mes pensées les plus sordides, mais à mon éveil je perçois finalement que ce qui m’entour est bien la réalité. Dans ce qui me sert encore de cervelle, ou bien les souvenirs de mon âme, un mot résonne inconsciemment, Mhorz’Hel. Je me redressais donc par la suite en posant mon regard tout autour de moi, un son lugubre accompagnant mon geste. Pourtant, le craquement de mon propre cou me semble tout à fait normal, aucune douleur ou maux faisait allusion qu’il avait été visiblement fracturé, brisé. Le corps sur lequel je me tenais à présent est d’une grande rigidité, les mouvements que je tentais d’accomplir en sont saccadés et bien difficile, à croire que j’étais devenue une poupée de porcelaine qui ne peut que rester assis toute sa vie. Ensuite de quoi, j’entamais la première marche de mon éveil, errant tel un fantôme dans un vaste lieu morbide et de mort. Où étais-je donc présentement ? Sur mon chemin parsemé de dalles noires, j’entendis finalement des voix venir de plus en plus proche de mon corps qui avance encore. Était-ce donc moi qui allais vers celles-ci ? Rendu vers un lieu qui avait une odeur très particulière, celle de vieux grimoires. En ce lieu d’étude je découvrais pour la première fois des êtres me semblant fraternel. Le premier étant tout semblable à ce que j’étais et le second un être d’une blancheur cadavérique mais attirante. M’approchant de plus près encore, le plus subtilement possible, j’écoutais d’étranges dires qui confirmèrent mes premiers soupçons. Mais à bien y repenser par deux fois, il semblait que j’eus une vie, mais aucuns souvenirs si rattachant ne pouvait approuver cela, surtout que l’éveil était une renaissance. J’apprenais donc que Kalos, le créateur des Mortanyss, était l’entité m’ayant redonné vie et une toute nouvelle identité en soit, celle de Mhorz’Hel. Découvrant par la suite d’autres personne de ma patrie, je me trouvais une fascination à voir l’entraide que l’ont me donnait. Inestimable et fraternel, je commençais finalement à apprécier la bonté de mes confrères, que je me faisais offrir tout bonnement. Par la suite, ce même frère albinos me fit découvrir les alentours ce qu’il appelait Mortancia.