Voici quelques textes 'hommages' aux grands poètes. This is a work in progress...
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M. Rimbaud,
Ô (bleu), ‘L’éternel enfant’ aura un court instant, étreint de sa leste plume
L’autre hier, qu’on eut ‘rêvé pour l’hiver, celui des ‘effarés’ pour qu’ils ne bougent
Et le miens, au ‘buffet’ des vieux temps; U vert, I rouge,
À (noir) la douce chanson ‘d’Ophélie’, crié à la fugue, courir sous les brumes
Pour qu’un jour toutes les voyelles, E blanc comme tutelle, voyez comme il s’y perd,
Verlaine l’eut guidé d’une oeillade, à la douceur ‘d’une saison [passée] en enfer’…
Mon œuvre n’est pas fini, la votre oui. D'une seule ligne du jeune poète de dix-sept ans, j’en aurai appris bien plus qu’en étudiant 21 ans. ‘’Je est au autre’’ et c’est vrai, Nous n’avons rien en commun. Si ce n’est que j’eus l’aspiration qu’à la fin de ma vie, j’irai dormir, ‘’ les pieds dans les glaïeuls’’, ‘deux trous rouge au côté droit.’’
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M. Hugo,
‘Un soir que je regardais le ciel’, m’aurais-je un zeste oublié ?
‘L’âme en fleur’, en quelque part de cette tête aux rêves trop concis.
Niché sur un promontoire, aux coins de vitre, mâcher ce que j’eus de vie.
Qu’un petit bout d’idée, au ‘crépuscule’ de la plume du dernier des éperviers.
Et ‘pendant que le marin’ s’y noie, moi je m’écrie ; ‘…………….’ à la mer.
Et ainsi, ‘mes vers fuyait’ devant l’homme qui me fus un peu amer.
Je n’aurai pas deux millions d’au revoir, ni l’un de ces exils en terre lointaine. Je ne m’assoirai pas sur le grand rocher des proscrits et mes ‘contemplations’ ne seront que de quelques lignes. Mais comme vous, j’ouvrirai le chemin sous le rouet du corbillard des pauvres..
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M.Nelligan,
'Ce fut un grand vaisseau', lourd coeur un peu jeune; de la gauchetière.
L'enfant à l'oeil triste , vielle âme déchiré à 'la romance [d'un] vin'
'[Ces] rêves fantastiques', ceux de Kovak, de sa plume m'eurent étreint.
Or, c'est le 9 Août, St-Benoit, sous l'idylle étouffé de ces chères frères,
Que s'estompent à jamais ces mots précoces; 'taillé[s] dans l'or massif'
Et c'est un 'soir d'hiver' que Dantin m'apporte à la tombe - N'ayez crainte, j'aime ! Sous les ifs.
Je ne pleurerai jamais de retraite forcée, n'aurai guerre les mains liés d'un mustisme du verbe. L'entièreté de mon oeuvre ne s'est pas accomplie avant mes vingts ans et je n'aurai aucun prix littéraire portant mon nom. Seulement, à votre instar, je crois 'hélas', 'sombrer [peu à peu] dans l'abîme du rêve...'